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12Juin/17Off

Pour le plaisir d’Edimbourg

Si pas mal d'incentives auxquels je participe se suivent et se ressemblent, il m'arrive quelquefois d'avoir droit à un incentive qui prend le contre-pied des autres. Et c'est à un de ceux-là auquel j'ai eu l'occasion de participer à Edimbourg. De la première à la dernière minute, ça nous a bousculés, mes camarades et moi. Par exemple, quand nous avons pénétré dans l’amphithéâtre, nous avons commencé à nous poser côté public. Mais on nous a alors inviter à rejoindre les tréteaux, et nous avons passé toute la journée. C'est plus séduisant que de se taper un laïus verbeux sur « soyez acteurs et non spectateurs ». Deuxième surprise quelques minutes plus tard : nous pensions être partagés dans des petits groupes aménagés de manière à mixer les équipes, comme nous le faisons depuis des temps immémoriaux. Mais cette fois, on nous a prié de rester dans nos équipes respectives plutôt que de nous dispatcher dans des groupes mixtes. Ce qui, pour le coup, ne s'était encore jamais produit. Traditionnellement, on nous demande de méditer sur un thème du type : « Pourquoi les choses vont mal ? ». Mais une fois n'est pas coutume, nous avons cette fois eu affaire à un sujet bien plus rude à traiter : « Quelles actions spécifiques telle autre équipe devrait-elle mettre en place pour contribuer à l’amélioration de l'entreprise ? ». Je vous laisse imaginer le silence qui s'est installé à l’énoncé du sujet, quand on a compris qu’il fallait pointer du doigt les problèmes des autres ! Je pensais que personne n'oserait critiquer trop durement les autres, mais les participants y sont allés de manière frontale. Et quand on a entendu la présentation des points à travailler pour chaque équipe s'est déroulée, j'en ai vu certains qui ont eu du mal à digérer. Et chaque équipe concernée a dû promettre qu'elle allait concrétiser une partie des mesures recommandées. Ce système nous a sérieusement bousculé, mais elle a fait son petit effet. J'ai vraiment apprécié l'approche singulière de cet incentive, et je remarque déjà les effets de cet engagement dans le travail de certaines équipes. Voilà le site de l'agence qui a géré cet événement, si vous souhaitez en savoir plus. Retrouvez toutes les infos sur cette activité incentive à Edimbourg en suivant le lien.http://www.agenceincentive.com/destinations/europe/incentive-edimbourg/

8Juin/17Off

Il faut recycler

Le recyclage des déchets en France permet d’éviter l’équivalent de 5% des émissions nationales annuelles de CO2 et d’économiser l’énergie représentant la production d’environ 18 réacteurs nucléaires, selon une étude publiée mercredi par les industriels du secteur et l’Ademe. La filière française du recyclage des déchets d’emballages, des ferrailles, des papiers et cartons ou encore des plastiques, a permis d’éviter l’émission de 22,5 millions de tonnes de CO2 en 2014, selon cette première analyse du cycle de vie de ces filières. « C’est l’équivalent de l’ensemble du transport aérien français et de 20% des émissions du parc automobile », s’est félicité Jean-Philippe Carpentier, président de Federec, qui regroupe les industriels français du secteur, lors d’une conférence de presse. L’essentiel de ces économies (76%) proviennent du recyclage des ferrailles, devant les métaux (20%), qui représentent d’importants volumes de matières traitées. L’étude a consisté à mesurer l’impact environnemental (matière, énergie, émissions de CO2) de chaque étape du recyclage des déchets, de la collecte, au tri, jusqu’à leur transformation en nouvelle matière première, en incluant les phases de transports. Le traitement des déchets pour produire des matières premières recyclées permet aussi d’économiser une quantité importante d’énergie par rapport à ce que nécessite l’extraction et la production de matière première vierge. Selon cette étude, 124 térawattheures d’énergie ont ainsi pu être économisées, soit l’équivalent de la production d’environ 18 réacteurs nucléaires, ou encore 80% de la consommation électrique des foyers français. Enfin, produire des matières recyclées permet d’économiser des matières premières. Ainsi, chaque année, la France recycle en ferrailles l’équivalent de 1.200 Tour Eiffel. « Avec cette étude, nous voulons montrer la contribution du recyclage » à la transition vers une économie bas carbone, alors que la France veut diviser par quatre ses émissions de CO2 d’ici à 2050 (par rapport au niveau de 1990), a expliqué M. Carpentier. Ces résultats doivent inciter à « renforcer la dynamique pour valoriser toujours plus de déchets en matière recyclées et incorporer plus de ces matières dans les produits », a renchéri Bruno Lechevin, président de l’Ademe. Outre cette étude, Federec a mis au point un logiciel pour permettre à tous les acteurs de la filière de calculer les gains de leur activité en terme d’émissions de CO2 ou d’énergie. Il sera aussi à disposition, dès septembre, des collectivités pour qu’elles évaluent les performances liées au recyclage sur leur territoire.

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