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3Mai/17Off

Les armes de Daesh

Depuis des années, la communauté internationale mène des discussions sur la nécessité d’arrêter les livraisons d’armes aux terroristes. Dans ce contexte, les islamistes cherchent à se montrer capables à une existence autonome en créant des armes signées Daech. Les terroristes de Daech testent de nouvelles armes qu'ils fabriquent eux-mêmes aux environs de la ville irakienne de Mossoul, a annoncé mercredi l'ONG britannique Conflict Armament Research (CAR). Il s'agit de charges explosives qui « peuvent être tirées par des lance-roquettes portatifs de fabrication artisanales ou larguées par des drones », ou peuvent jouer le rôle de grenades à main. Selon l'ONG, les terroristes disposent d'un système centralisé de conception et de production d'armes. Les membres de Daech organisent en outre des tests qui leur permettent d'améliorer la performance des armes. Cela leur garantit une certaine indépendance des fournisseurs d'armes étrangers et d'augmenter leur prestige en créant des armes « made in Daesh », d'après les experts. En décembre dernier, le groupe CAR a annoncé que Daech avait testé des armes à grande échelle à Mossoul et dans ses environs. Selon les experts, les terroristes avaient acheté des pièces détachées pour ces armes en Turquie.

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2Mai/17Off

De l’Xplane au vrai simu

Roissy, 11h30.Impressionné, je pénètre dans le cockpit de l'A320 et me place sur le siège du pilote, pendant que ma femme se met sur le siège de droite arrière. Mon pilote-instructeur prend position sur ma droite, sur le siège du second. Je serre la ceinture de sécurité puis enfile le casque de commandant. C'est le moment d'effectuer les traditionnelles checklist de contrôle. Quelques minutes plus tard, je demande enfin à la tour de contrôle la permission d'effectuer le décollage. C'est l'heure de laisser derrière soi le plancher des vaches. Je pousse les gaz. L'appareil accélère et tout le cockpit se met à vibrer. Puis l'appareil quitte finalement la piste et je me retrouve plaqué contre mon siège. Je file à 2000 pieds avant d'exécuter un virage et de m'éloigner de l'aéroport. C'est parti pour un vol extraordinaire. Je ne suis pas pilote. Et ce n'est pas un vrai Airbus. Pourtant, de là où je suis, il m'est presque impossible de discerner virtuel et réel. Nous sommes dans un simulateur de vol. Si vous connaissez X-Plane, ça n'a rien à voir. On est loin de Prepar3D. Il s'agit ici d'un simulateur , servant aux compagnies aériennes pour former leurs pilotes de ligne. Ces simulateurs-là ont été approuvés par la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC).. Le cockpit est la reproduction exacte d'un A330. La cabine est fixée sur vérins hydrauliques, qui reproduit toutes les sensations de vol : les poussées, les turbulences, inclinaions de l'appareil, atterrissage. L'appareil reproduit la réalité à plus de 98% ! L'appareil simule également à la perfection les conditions climatiques : jour / nuit, brouillard, soleil couchant... La simulation est à la carte, car il est non seulement possible déterminer le point de départ (parmi plus de 24000 disponibles, les modalités de vol :conditions climatiques, moment de la journée... J'ai décidé de réaliser un paisible vol entre Nice et Ajaccio, de nuit et par un ciel dégagé. Une aventure inoubliable ! J'ai même ressenti le décalage horaire à la sortie. Je venais de me poser en fin de journée et on était en pleine journée dans le monde réel ! Davantage d'information est disponible sur le site de l'organisateur de pilotage en simulateur.http://www.simulateurdevol.fr

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